Souvent, quand je regarde ma garde-robe, je me dis qu'il faudrait peut-être que je les vende.
Que je m'en débarrasse, de mes robes gothiques, longues, noires, corsetées, en velours ou en dentelle, rouges ou noires, voire les deux, ajustées ou cintrées, jolies mais encombrantes. Parfois - hors de moi - j'en photographie une, et je la mets en vente sur internet à un prix très élevé, ça me donne vaguement l'impression d'essayer de réparer la situation tout en sachant que ça n'aura nulle conséquence.
A défaut de mieux.
Et puis, il faut dire que je n'ose plus sortir avec. Je ne sais pas trop comment je faisais avant. Pour supporter les insultes, les moqueries, de jeunes en bande ou petites pétasses en string. Vade retro Satanas, devais-je siffler entre mes dents.
En attendant, je ne suis pas plus avancée.
Y'a juste la poussière qui continue de recouvrir les robes dites, le prix du sentimentalisme.