Ce soir, alors que je fumais tranquillement une cigarette avec Lui, sur le canapé, devant la télévision, j'ai eu un flash.
Un flash, lumineux, mordoré, un flash, un vrai de vrai.
Sous mes yeux fatigués, j'ai vu défiler toutes ces professions dont je ne pourrai jamais apprécier la profondeur.
Comme faire les commentaires sur les vidéos "drôles" de zappings humoristiques, ou offrir ma voix à des bestioles sanguinaires de dessins-aimés modernes. Ca serait pourtant pile dans mes cordes, ce genre de boulot, sans parler de vocation.
En attendant, je traine comme une merde, devant mon écran, à psalmodier des conneries.
Demain, nous partons à Lille : je n'ai plus d'aquarelle blanche. Si, si, ça existe. Il va encore souffrir, mais bon, chacun son tour.
Je vais finir ma soirée avec Lui, devant la télé, plus précisément devant un documentaire sur Arte qui parle de gens qui cherchent - des chercheurs - mais qui cherchent des choses dont le commun des mortels se fou totalement, c'est là le hic. A chaque fois, ils me bouleversent. Combien d'arbres dans cette forêt ? Ont-il une place particulière sur le territoire ? Et ce trou, d'où vient-il ? Et ce volcan bordel, pourquoi n'est-il plus en activité ? Cherche, petite Chercheur, cherche, mais viens pas me faire chier avec tes conclusions sordides.